Le préjudice corporel est constitué par toute atteinte à la
vie, à l’intégrité physique ou à la santé de la personne victime d’une infraction. Son évaluation, qui couvre
les souffrances ressenties par la victime (Pretium doloris*) revêt un certain caractère subjectif et ne peut dès lors être qu’approximative.
Malaurie et Aynès (Droit
civil – Les obligations) : Le préjudice corporel résulte de l’atteinte à la personne physique ;
il est de plus en plus largement compris et recouvre des réalités diverses… l’état comateux ou grabataire…
les soins… les incapacités de travail… les souffrances morales… les souffrances physiques… le préjudice
d’agrément… le préjudice esthétique…
Cass.crim. 12 avril 1994 (Gaz.Pal.
1994 II Chr.crim. p. 420) : Le droit de la victime d’une infraction à obtenir l’indemnisation de
son préjudice corporel ne saurait être réduit en raison d’une prédisposition pathologique, lorsque l’affection
qui en est issue n’a été provoquée ou révélée que du fait de l’infraction.